IRONMAN NICE (23 Juillet)

Salut à tous !

Que d'encouragements, c'était génial !

Bon, ben ça, c'est fait. Je vais essayer de pas faire trop long.

Prépa : j'étais bien, reposé, envie d'en découdre, avec un bon état d'esprit (j'avais réussi à mettre de côté mes peurs habituelles, notamment suite à Mallorca...).

Ma natation s'est bien passée, même si, malgré le rolling start, je n'ai pas arrêté de me faire pousser, j'ai pris des coups, c'est chiant. Je n'ai jamais vraiment réussi à être bien dans ma nage, alors 1h13, c'est plutôt pas mal. Quand je suis sorti de l'eau, je me faisais un prono de 1h20 tellement je n'avais pas aimé. J'ai donc bien progressé, 1h13 dans le dur c'est bien.

Après une transition encore un peu longue, mon début de vélo s'est super bien passé. J'étais bien, sans appuyer exagérément, le vélo avançait tout seul. Au col de l'Ecre, j'arrive en haut en 3h. Plutôt une très bonne moyenne, car en général on dit que c'est à peu près la moitié du temps vélo ici à Nice (un peu moins). Donc je pouvais tabler sur du 6h5 à 6h15, maxi 6h30 en fléchissant un peu. Mais c'était sans compter sur l'ERREUR DU DEBUTANT : Cela va rester dans les annales, je me ferai chambrer, ce sera de bonne guerre. Ne jamais tester du matos neuf le jour d'un IM, même le plus insignifiant !

La veille, j'ai acheté des chaussettes, oui, des chaussettes, neuves. Les vieilles étaient trouées, pour éviter des éventuelles ampoules, cela me paraissait une bonne idée. Sauf que... En fait, jusqu'à l'Ecre, en appuyant bien fort, cela allait bien. Mais dès que j'ai commencé à descendre, mes pieds plus relâchés se sont mis à gonfler, et surtout à être super compressés par ces chaussettes élastiques, un peu de compression. La douleur est apparue, et a amplifié et amplifié. C'était devenu impossible de pédaler. Douleur insupportable. J'ai passé mon temps à me faire doubler dans les faux plats descendant, j'étais à peine à 25, tout le monde était à 40.... Je n'ai pas compris de suite, et à force de chercher ce qui n'allait pas (à l'Ariégeoise, avec les chaussettes trouées, tout c'était bien passé !), j'ai fini par enlever les chaussettes avant Boyon. Et là, en 30mn, la douleur est passée peu à peu. Ouf.

J'ai pu finir mieux dans la vallée, heureusement. Ah la la ! On continue à apprendre à 50 ans, c'est le point positif de l'affaire !

Ensuite, ben c'est la course à pied sous une grosse chaleur. Avec un soleil qui brûle. J'ai réussi à bien gérer jusqu'au 25è à la louche, et puis j'ai commencé à avoir du mal à lever la jambe. Côté énergie, j'étais super bien : discussion à droite à gauche, lucidité, plaisir, rigolades... Rien à voir avec Mallorca où c'était vraiment l'énergie qui me manquait. Là, c'était des douleurs musculaires très fortes au niveau de l'insertion bassin-quadri. Là aussi je peux progresser : plus de gainage, plus d'assouplissement, des choses que je néglige trop, que le coach demande pourtant.

Bref, c'est aussi un peu la règle du jeu sur un IronMan, la fin de la cap est dure.

Après ici, k'ambiance est vraiment énorme. Quand on passe le Km près de l'arrivée, la clameur, les mains qui tapent, c'est super motivant. Vraiment une très grosse ambiance. J'ai vraiment bien profité de mon arrivée, c'est génial.

Au final, 13h30, peut mieux faire, c'est certain, mais je suis aussi à peu près à mon niveau aussi, je suis lucide. J'ai passé une super journée, et ce que j'ai aimé, c'est mon mental. Même dans le gros doute après l'Ecre, je n'ai pas lâché, j'ai réussi à conserver des pensées positives. Pareil en cap. J'ai réussi à profiter en étant positif malgré les douleurs. La recup se passe bien, un petit resto bien sympa le soir, rien à voir avec Mallorca où j'étais hors-service.

Voilà, voilà ! J'ai progressé et gagné encore en expérience. Je vais tout péter à 70 ans !

Maintenant, j'ai une grosse pensée pour nos EmbrunMan, vous allez tous assurer, vos prépas respectives et vos dernières courses le montrent !

Pour moi, maintenant, c'est un tri à Chicago fin août, pour le fun (enfin 3 tri : un XS, un S et un M sur le même week-end pour un classement spécial).

Et ensuite, surtout, il faut que je nage, car le cadeau des 50 ans pour ma femme-poisson (qui a été formidable hier, près de moi) a été une inscription pour tous les deux à une course de natation en mer au Maroc de 30 km sur 4 jours, fin novembre. Autant dire un gros challenge pour moi !

Grosses bises à tous !!!!!

Stephane aux chaussettes neuves...