IRON MAN NICE (30 juin)

IRONMAN NICE

Marc (dit "la star") :

Bonsoir à tous.
Petit résumé rapide de l’ironman de Nice (en toute modestie)
Arrivée jeudi 27 juin sous la canicule.
A peine arrivé, je reçois déjà pleins de cadeaux : un petit rectangle de papier avec mon prénom et un numéro (ils m’ont déjà reconnu !!!), un bonnet, des sacs de différentes couleurs, des stickers pour mon casque et mon vélo et même des décalcos à mettre sur l’épaule et le mollet.
Un peu plus tard, appel du préfet des Alpes Maritimes sur mon portable : Bon Marc, c’est Bernard, désolé, mais on va devoir annuler l’épreuve...
Aïe!...
Je textote aussi sec un appel au secours à Cricri Estrosi en lui expliquant que j’ai 2 potes qui font leur premier Ironman, qu’ils vont être trop déçus, qu’il faut qu’il fasse quelque chose.
Le verdict tombe le vendredi 28 juin au soir : Ironman maintenu mais avec des distances raccourcies en vélo et CAP. Romain et Baptiste sont au fond du trou, Johan met son vélo à vendre sur le boncoin, quant à Stéphane et Jean-MI, ils reprennent trois fois du Champonny. Seuls Jean-Louis et moi restons zen.
Bon, j’essaie de calmer tout le monde en leur promettant de leur prêter mon T-shirt Finisher de 2014 (du temps où il y avait vraiment 180 kms de vélo...) et chacun finit par accepter de prendre le départ.
Samedi 29 : dépôt du vélo avec JL sous une chaleur écrasante. A l’entrée du parc, des dizaines de personnes avec des T-shirts rouges “Ironman” me reconnaissent et me demandent un autographe sur leur tablette, ce que j’accepte volontiers. Ils se précipitent également pour prendre en photo mon vélo qui, je le reconnais est vraiment magnifique. Je croise JL qui me dit qu’ils sont quand même gonflés de nous faire signer une décharge pour la canicule ?????
Dimanche 30 : jour J. Je tape la bise à Camille Lacourt et je pars sur la natation avec Jean-Mi pour le rassurer un peu car il trouve qu’il y a quand même beaucoup de monde et il a peur des méduses. Il y a une espèce de jeu où tu dois laisser des bouées jaunes à droite et rouges à gauche, ça m’amuse très moyennement.
Ensuite, énorme succès durant le vélo où tout le monde me reconnait et scande mon prénom dès que je suis passé et en CAP même avant que je passe.... On me paie régulièrement un coup à boire durant la partie vélo, c’en est presque gênant. Durant la CAP, ils sortent même les tucs, je me dis que ça doit être l’heure de l’apéro, mais bon pas de bière, légère faute de gout à mon humble avis...
Heureusement, dès la ligne d’arrivée franchie, je suis convié au buffet et la bière m’attend. J’en fais d’ailleurs profiter les copains, même si Stéphane préfère une petite perfusion au jus de pastèque.
Retour au gite (sauf pour Romain qui part en boite avec toute sa famille) assez tard à cause des embouteillages générés par la nouvelle de mon départ de Nice. On se met des vraies bières belges et du champagne pour l’anniversaire Jean-Louis. Baptiste et Johan sont complètement bourrés, le premier fume le cigare et fais tomber une cendre incandescente sur le deuxième chiffre de la distance vélo (comme par hasard) inscrit sur son T-shirt finisher, le second part dormir en refusant d’enlever le sien. Le lendemain, Nelly nous dira qu’il a dormi avec sa médaille finisher sous son oreiller...
De mon côté, j’appelle Bernard (le préfet) pour le remercier qui me dit à l’année prochaine en me faisant un dernier cadeau que je vous fais partager ci-dessous : l’affiche de l’ironman de Nice 2020 :

 

La bise,
Marc

Privates PS :

PS 1 : Spéciale bise à Eric qui nous a manqué.
PS 2 : j’ai passé un super moment avec 12 super personnes ! Merci à tous !
PS 3 : c’était un vrai ironman !

 

Yohann (le "Rookie n°1"):

Coucou tout le monde,
voilà après 6 mois à ne penser quasiment qu'à ça c'est terminé.
Ma prépa s'est globalement bien passée et vu le volume d'entrainement c'est déjà une performance. Tout a déjà été dit sur les conditions de la course, moi c'est la pollution qui m'a fait flipper. Les cartes sur la qualité de l'air faisaient plutôt peur avec des niveaux de pollution "exceptionnels" sur tout le sud est de la France! Bon tant pis un ironman ça doit pouvoir surmonter ça.
Vu les conditions annoncées je me suis dit qu'on serait tous scotchés sur la CAP et qu'il fallait essayer de gagner du temps sur le début de la course qui serait peut être un peu plus frais (??). En fait non, en ouvrant la porte de l’hôtel à 5h 30 du mat, je sens déjà une chaleur lourde et moite, 30° au thermomètre....
Le matin de la course je cherche tous les moyens pour dormir le plus possible. je pars donc au dernier moment en combi avec bonnet et lunette sur un velib...Le Jean claude dusse de l'Ironman quoi!
Yohann2
La nat se passe plutôt bien, je merdouille un peu sur les trajectoire mais rien de méchant. T1 pas de soucis. Je fais un velo souplenu comme dirait notre président. Jusque là je gère plutôt bien.
T2 beaucoup plus longue je passe quelques minutes à chercher ma serviette dans mon sac de T1 pour me sécher les pieds et mettre des chaussettes sèches (totalement inutile vu que l'on va passer le marathon en grande partie sous la douche).
Je fais la CAP au cardio (conseil de Yaya) pas plus de 140. Les jambes vont bien mais c'est le ventre qui va me poser de gros problèmes. Je vous passe les détails mais en gros j'ai du m’arrêter plusieurs fois aux WC ou équivalent (buissons, bosquets....pas très glamour tout ça, mais bon c'est la guerre...).
Baptiste me rattrape sur le deuxième tour, mais en fait il est au moins aussi mal que moi, crampes, mal de bide..... Je lui donne une pastille de sel, (ma générosité me perdra). Je perdrai finalement ma première place sur un enieme passage aux toilettes... Bah c'est la course puis sur ce type d'épreuve l'important c'est de finir, le dernier peut être aussi fier que n'importe qui, on se bat avant tout contre soi.
Énorme émotion pour le passage de la ligne, assez difficile à décrire, comme une vague incontrôlable, Je pleure comme un gamin pendant 5 bonnes minutes. Voilà, j'ai pas gagné Roland Garros mais grand sentiment de fierté quand même. La période post course et les jours qui suivent sont des moments exceptionnels de partage et de cohésion avec ce super groupe. La pression (énorme pour moi) retombe enfin.
Je tenais à remercier le Club, son état d'esprit et les personnes qui donnent de leur temps pour le faire tourner. Fraternité, volonté de dépassement avec quelques bonnes bières à l'arrivée, c'est parfait, faut rien changer (Oui steph je fayotte!).
Je note quand même que j'ai pas eu de câlin de Marc, et qu'avec son nouveau statut de superstar je vais pas être le seul à réclamer!
Bravo à tous les taras engagés sur cet IM, on s'est régalé, dommage qu'éric n'ait pas pu nous accompagner.
J'ai juré à mon entourage que ce serait le seul. Pour l'instant je me repose sur mes lauriers de finisher mais ces 10 km manquants sur la CAP ça m'agace un peu...
Merci à tous pour vos encouragements.
A bientôt
Johan

 

Romain (dit "le Rookie n°2") :

Je l’ai fait ! Finisher de cet IRONMAN de Nice en 11h20.

Bien que les distances aient été un peu réduites sur ordre de la préfecture (3km800 en natation, 153km de vélo avec 2000m de dénivelé et 30km de course à pieds), les conditions de cette course étaient extrêmes : 34 degrés à l’ombre, mais de l’ombre j’en ai pas vu !!! C’était plutôt un 40 degré qu’il faisait en plein cagnar ! Nous avons eu chaud dés la natation à 6h30. Je réussi à tenir mon objectif temps avec 1h06 à la sortie de l’eau. Je perds plus de 400 places à T1...débutant quoi ! Je pars souple en vélo avec pour objectif de faire tomber mon cardio et me fais doubler par au moins 300 coureurs de plus! J’en reprendrais ensuite une partie dans le col de l’Ecre avec Camille LACOURT dans le lot ! (il faut représenter mon nouveau statut d’Ariégeois !). Dans la fin du col, la température devient étouffante et il faut ralentir pour gérer , mais la fatigue accumulée les jours précédents avec de très mauvaises nuits n’aide pas. Du coup, en haut, au 61ème km, la moyenne est vraiment plus que bof... j’attrape mon sandwich au ravito perso et décide de le manger en roulant contrairement à ce qui était prévu, pour ne pas faire encore chuter la moyenne. La 2ème partie du vélo est plus rapide et je prend confiance en descente pour aller arracher un 26km/h de moyenne, ce qui me déçoit un peu, mais bon...j’arrive en T2, et là, autant vous dire que ma place sur la chaise, n’a rien à envier à celle sur un banc d’un sauna de bonne qualité, je dégouline littéralement, comme jamais...

Je repars en CAP et croise Jean Louis sur le bord qui m’encourage. Je dois courir 1 km tout au plus mais mon cardio s’emballe, donc je me mets à marcher jusqu’au 1er ravito, puis j’alternerais marche et course jusqu’au ravito du 6ème km où je vais passer tout près du malaise. Je me retrouve assis par terre avec crise d’asthme en prime, après avoir mal supporté un passage sous une douche froide...Je pense à abandonner pour ma sécurité. J’essaye quand même de reprendre mes esprits en pensant à mes nombreux proches qui sont là avec leur teeshirt « Roro Finisher » et tout ce qu’ils ont fait pour moi, je repars. Marc me reprend au km 12 et nous alternons marche et course ensemble. Mais clairement, le fait d’être avec lui me relance et me permet de me refaire; Et oui, c’est pas tout les jours qu’on cours avec des stars ! L’objectif est maintenant le 2ème chouchou puis ce sera un tour pour la médaille. Le public et les bénévoles sont extras bien qu’en surchauffe eux aussi. Je repasse une dernière fois à côté du tarmac de l’aéroport pour bien m’imprégner de la chaleur et de cette épaisse pollution et ne pas oublier la valeur qu’aura cette médaille... je fait les 5 derniers km à un meilleur rythme car je sais que ma famille est là-bas à moins de 5km. L’arrivée est belle ! Je m’arrête, tape dans des mains embrasse mes proches et même des gens que je connais pas, ça hurle de partout, je lève les bras et passe la ligne. C’est fait.

Ce jour là ma prépa (sérieuse pourtant...) m’a juste permis de finir, et je mesure mieux maintenant, pourquoi le 1er objectif d’un IM,doit toujours être de simplement finir. Trop d’éléments aléatoires...

Merci à tous les amis du club qui étaient là, et qui ont été super en tout points. Et merci à tous ceux qui nous ont encouragé à distance.

Maintenant place à la recup avant la reprise pour le Half Occitaman de septembre.

 

 Batiste (dit "le boss" ou "coach")

Bon allez, je me lance, meme si je ferai pas aussi bien que les copains ! La canicule, on s’en souviendra ! Un voyage en voiture le jeudi, annonciateur de ce que nous allions subir tout le WE…De la grosse chaleur, de l’humidité, de la pollution….On a bien essayé de se reposer les jours d’avant course, mais que ce fut difficile, transpire des 8H00 du mat, nuit trop chaude, pas un pet d’air….

Le dimanche matin, je pars confiant quand même, les distances sont plus courte (3.8/152/30), ça devrait compenser les chaleurs annoncées. Mais grosse erreur, des la petite marche pour rejoindre le parc à vélo, à quoi, 5H30 du mat, je transpire, alors qu’il fait nuit… La je me dis que ça va être compliqué quand même. Allez zou pas grave, on se prépare pour la nat, on se met ensemble avec Romain, on s’encourage, et c’est parti !

Départ en rolling start vraiment appréciable, ça bagarre juste ce qu’il faut, je peux vite poser ma nage, je fais attention a bien expirer, pour ne pas me bloquer le bide, je rote en nageant, hum normalement c bon signe ça, je profite de ce moment de relative fraicheur ! Je sors bien (1H01), transition assez rapide et je pars en vélo. Moment sympa, j’aperçois Johan juste devant moi, je ne cherche pas le rattraper, je regarde plutôt mon cardio. Et la, mauvaise surprise, alors que je déroule tranquille sur le plat, je suis a 150 pulses….

Aie, ça ressemble au bide bloqué, ça, surtout que je commence a ressentir la barre au niveau du diaphragme. Bon, je ralenti, je ralenti, mais les pulses ne baissent toujours pas… Au bout de 20 km de plat, on attaque la montée, et la ça monte a 160 des que je force un peu. Putain, c’est la merde. Mesure radicale, je m’arrête pendant 3/4min, mais les pulses ne veulent pas redescendre, a peine en dessous de 130, je repars quand même, mais sans forcer, pour stabiliser autour de 140/150, ce qui est déjà trop haut je le sais, mais je ne vois pas quoi faire d’autre….Ce rajoute la dessus une chaleur lourde dans la montée de l’ecre, j’ai zéro sensation, pas de jambe. Ça sera la galère comme ça pendant 80km, puis petit a petit les sensations reviendront, je me ferai plaisir dans la dernière partie, mais toujours les pulses trop haute. Bilan : 5H38, et 142 pulses de moyenne !!!

Transition T2 rapide aussi, tout va bien sauf les pulses, j’ai bien réussi à m’alimenter sur le vélo, on va voir si j’arrive a les faire baisser en courant. Mais pas de miracles, j’ai de bonne jambe, mais les pulses remontent à 160, je ralenti sur le 1er tour pour calmer les pulses, mais ensuite la chaleur prend le relai, c’est un peu la traversée du désert entre chaque ravito, je prend le temps a chaque fois de bien me mouiller, boire, manger. Les crampes commencent a venir, les jambes sont lourdes, conséquence de mon cardio au taquet depuis le matin, mais je garderai le sourire sur le 2 et 3eme tour, car je cours régulièrement entre les ravitos sans fléchir, la motiv est la, ça va le faire. On se tirera la bourre avec Johan, façon course d’escargot, papotera un peu, super moment, dommage que son bide lui ait joué des tours sur la cap (il vous racontera, il a une super anectode…. J!). Je franchirai la ligne d’arrivée satisfait de la course, j’ai bien géré tout les aléas de la journée, je fini carbo, c’est le but, une belle course dont je me souviendrai ! Au final, la cap en 3H23, avec 149 pulses de moyenne….Et un temps global de 10H13 !

Au final pas trop déçu car le format n’y était pas, et la canicule a rendu vraiment impossible toute performance, en tout cas me concernant ! Content de ma gestion de course, d’avoir fini 1er Tara (de plus en plus compliqué !!), d’avoir pu partager tout ça avec les copains pendant ce séjour. La course fut dur, on était la pour ça, on a pas été déçu J

Il me reste a régler quand même ce problème a la nat, vais m’y pencher sérieusement, même si je pense que la canicule n’a pas aidé non plus. Vivement le prochain, qu’on re-teste tout ça !!

Un grand merci à Marc Jean Louis, et leur drôle de dames pour l’intendance tout du long du séjour (avant et après aussi), et a Stephane pour m’avoir trimballé dans son camion (même si il a failli me faire vomir le dimanche matin, parait qu’on était en retard, je sais plus a cause de qui qui se parfumer….

 

Jean Michel

Bonsoir les amis,


A mon tour de vous faire partager l’aventure du week-end, où plutôt celle de l’année, car il y a peu de chances que je remette ça avant un moment ! Comme le disait un policier au bord de la prom’ comme le disent les niçois en me regardant lutter pour courir : « Vous êtes un peu fêlés, non ? »
Retour sur ce week-end très fort en émotions : 
Arrivée le vendredi soir au village, et la partie commence fort : je m’enfonce un peu trop en voiture dans ce magnifique village pittoresque de l’arrière pays niçois et me retrouve dans un dédale de petites rues partant dans tous les sens, où déjà une Twingo aurait du mal à passer, alors avec un Espace... Bref, après 30mn de manœuvres et un pare choc en moins, j’arrive au gîte. Accueil au sommet, il fait encore bien chaud, et nous apprenons la nouvelle : « la course est raccourcie » . Les élites sont dépitées (donc pas moi) : « C’est quoi ce triathlon au rabais?....Ils font c....., et tout et tout... » Pour tout dire, je suis dit : « putain, chance.... » Et l’on sent la pression palpable jusqu’au samedi soir. La température ne baisse pas et tous se disent que finalement, c’est pas plus mal comme ça. Tu m’étonnes !
Lever à 3h15 du matin, ça pique, puis préparation classique jusqu’au départ à 6h30. Notre vedette nationale Marc m’attend pour que nous partions dans le même sas. Nous nous encourageons, nous embrassons, nous tapons dans les mains, va falloir y aller.
Le départ est donné, et nous attendons un bon quart d’heure avant de nous élancer (heureusement que la combi était autorisée) dans une eau à 25 degrés. Tout se passe bien et j’arrive comme Marc au bout d’1h17, jusque là, ça va.
Transition en 15mn quand même (chuis pas aux pièces), et je pars pour une longue sortie vélo. Je pars cool, très cool même, pour en garder un peu, et n’arrête plus de me faire dépasser. J’avance pas, et j’ai peur de me mettre dans le rouge. J’avance donc à mon train de cyclotouriste, jusqu’à Coursegoule, environ 100kms parcourus, pour basculer vers Nice. Je pensais que le plus dur était fait puisque ça devait descendre, mais à ce moment, j’ai l’impression qu’on prend 5 degrés d’un coup. Chaleur écrasante: km 115, c’est l’heure du beuleu... et le retour sur Nice va s’avérer très compliqué. Je recommence l’opération plusieurs fois jusqu’à la fin du parcours que je termine très péniblement (heureusement qu’ils ont enlevé 20 kms).
Seconde transition, re 15mn (je vous ai dit que j’étais pas aux pièces ?), et c’est parti pour la course à pieds. J’aperçois Jean-Louis dans les tribunes qui m’encourage, et continue 300m plus loin mes renvois. J’y vais cool (je peux pas plus de toutes façons), croise les amis qui sont sur la fin, accolade avec Marc, petite pause avec Stéphane qui ne répond même plus à mes questions, et l’aventure continue. Une heure plus loin, le ciel est avec moi, ils coupent le chauffage : je veux dire par là que le ciel se voile. Et je reprends ainsi du poil de la bête jusqu’à l’arrivée.
Bref, ma course est aussi longue que mon histoire : 13h22. Mais au moins, c’est fait.
La seule chose qui pourrait m’encourager à refaire une telle ânerie, c’est revivre cette aventure avec cette bande extraordinaire, sans parler de l’ensemble du club qui vit ça en même temps que toi.. Ce sont vraiment des moments forts.
Baptiste est toujours aussi fort, Yoyo nous a encore impressionné, Roro aussi, mais c’est long un IM par 40°, Marc est une star, Stéphane est infatigable, et Jean-Louis, même s’il était à coup sûr decu, nous a soutenu à chaque instant, jusqu’au dernier moment. Merci également à Thérèse et Dominique qui nous ont chouchouté.Pensée pour Éric qui devait être là.
Bises à tous.
JM

 

Stéphane

Salut les Taras,

Marc a mis la barrière très haut côté résumé, c’était formidable à lire, alors c’est un peu compliqué de passer derrière.

Je ne suis pas aussi bavard que Marc, mais je vais faire un effort.

Je fais vite sur la course : bonne nat – très content en souplesse et bon temps pour moi –, un vélo géré pendant les trois-quarts mais où je me suis fait rattraper par la chaleur comme tous sur la fin. L’Iso chaud m’a retourné l’estomac, première fois. Du coup, fin de vélo calvaire. A la T2, on arrête d’être aéré sur le vélo, et là, c’est la deuxième lame avec une chappe de plomb qui vous tombe dessus. Vertiges. Abandon ? Assis sur la chaise 5 mn, la bénévole me dit que c’est pire de rester là. Je dis « oui madame » sans réfléchir, je me lève, je pars, puis je vois JL qui me dit d’essayer un peu, et j’écoute l’ancien. Et ça finit par marcher. Enfin ça marche beaucoup, même si je cours de plus en plus au fur et à mesure. Sauvé par les TUCs et le coca, j’arrive à m’accrocher et à finir. Très heureux et ému, comme d’hab, ça valait le coup sans aucun doute.

Sinon, j’ai plutôt envie de relater qq anecdotes, et j’en oublie évidemment :

  • Les petits déj tôt avant tout le monde à la quasi fraîche avec les discussions avec Reine ;
  • Les nuits d’enfer avec mon coloc Romain ;
  • Le côté ado de Jean-Mi-gnac-gnac quand j’ai piqué le T-shirt de Marc et qu’on a voulu l’immoler, mdr ;
  • Durant la course, les encouragements répétés musclés de Yohan (j’avais intérêt à finir, il avait l’air en colère le Monsieur…), qui avait l’air en grande forme ;
  • La petite tristesse de voir notre JL arrêté aussi tôt l’estomac retourné. Cela ne présageait rien de bon pour la suite ;
  • Les qq visions lointaines sur la cap de Romain, JL derrière son téléphone et Baptiste – Dur de savoir leur état de forme ;
  • Le câlin big hug de Marc au milieu quand on se croise. On tombe dans les bras l’un de l’autre, je me mets à pleurer ; il ne sait pas quoi faire, mais fait vite ce qu’il fallait, probablement : il m’engueule, me dit d’aller boire de la Saint-Yorre, qui fait péter et roter, et qu’après j’aurai la pêche ! Quand une star vous tance, vous obéissez ;
  • La queue à la douche derrière Romain ;
  • La quasi baston entre deux bénévoles sur un ravito après l’Ecre au soleil à cause d’un truc sur l’eau : les pauvres, ils n’étaient plus lucides non plus, merci à eux ;
  • L’aide de Baptiste et JL pour mettre mes pneus -7,5 W (Baptiste en était malade) le vendredi, non sans avoir exploser 2 chambres à air !
  • Les visages souriants de Thérèse et Domi sur l’arrivée, elles ont dû avoir chauuud ! Très dure journée pour les suiveurs, bravo à tous !
  • Les délires de Jean-Michel qui m’a assuré que l’on s’était croisé, qu’il m’avait posé plusieurs questions, et que j’étais reparti sans rien dire le regard
  • hagard. Il devait être cuit pour rêver des trucs pareil ;
  • Celle d’une jolie dame qui court à côté de moi, probablement hollandaise avec son T-shirt orange. Romain m’apprendra après que c’était Stephanie ;
  • Les discussion nombreuses avec Estelle sur la cap, que j’arrivais à rebooster régulièrement en lui parlant de sa fille qui l’attendait sur le parcours ;
  • La queue aux chiottes derrière Romain ;
  • Les difficultés de Nelly pour protester quand on lui dit qu’elle a perdu au « ni oui ni non » ;
  • Les petits soins de Baptiste et des copains, à l’arrivée ou pour aller chercher le camion ;
  • La toubib du parc Finisher, appelée par les copains, qui veut que je mange alors que je faiblis, mais je n’ai envie de rien, juste de dormir là ici maintenant. Elle me parle alors de perfusion, et tout d’un coup, j’ai une méga envie de dévorer une pastèque ! Trop peur !... 😊 Tout rentre dans l’ordre quand elle voit que j’ai conservé mon humour : elle me dit que je suis très blanc, et je lui réponds que pas autant qu’elle quand même (toubib typée finlandaise)…
  • La récup en faisant des courses dans Antibes avec les filles, et surtout le choix d’une robe longue bohème - validé par mes soins - de Mathilde. Elise, tu aurais dû essayer la salopette-short en jean (Je n’ai pas retenu le nom « jeuns », Mathilde) ;
  • Les discussions passionnantes et bruyantes avec Mathilde, Nelly et Yohan, genre quoi ! To be continued ;
  • Le sketch du matelas avec mon coloc Romain ;
  • La petite recup active à Antibes très cool avec Elise dans la mer, les jeux debout sur le rocher dans les vagues ; un vrai grand moment sympa, la zénitude, le bonheur ;
  • Et enfin, quand même, un week-end de compétition de merde pour moi, puisque j’ai aussi perdu 3-0 3-1 au chifoumi contre Raphaël, qui en rigole encore paraît-il…
  • Bref, sans le groupe, sans tout cela, vous avez compris, je n’y serai pas arrivé.

Bises à tous.

Stephane

 

Quelques photos :

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