Veni Vici 2022 par Loïc

la Veni Vici

Voici le Compte rendu de la course la Veni Vici qui s'est déroulée le samedi 12 novembre :

D'abord un petit point "historique" sur l'inscription à cette course qui date de 2020 ... et sur le 70km (qui finalement se transformeront en 44 au fur et à mesure du temps), la pandémie a reporté la course 3 fois... je devais la faire avec un collègue de boulot qui malheureusement s'est blessé avant.

Le parcours partira du Pont du Gard et arrivera au jardin de la Fontaine à Nîmes (44km et 800m de dénivelé positif ... Sur open-runner, sauf que 2 jours avant la course on reçoit un mail ou ils nous disent que le deniv. est en réalité de 1300m, erreur "technique" d'open-runner... Je me dis que ce n'est pas bien grave, enfin, pour l'instant)

Donc, après une arrivée au lieu de départ (le pont du Gard) la veille pour récupérer le dossard, je pars sur Nîmes pour passer la nuit et prendre la navette pour le lieu de départ (départ de la navette au jardin de la fontaine, donc j'avais l'hôtel dans le centre de Nîmes).

La nuit se passe sans réussir à trouver le sommeil, stress de la course surement, et surtout réveillé toutes les demi-heures par des portes qui claquent dans le couloir ...

Le matin, réveil 6h00, départ par la navette à 7h30 - 7 h45, pour une arrivée au pont du Gard à 8h15... pour un départ à 9h30 ! J'ai eu le temps de passer et de bien profiter de ce monument désert à cette heure-là.

Le dossard est prêt inscrit "Loicus Taramus" (il fallait bien mettre un nom à consonance romaine !)

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Départ à partir de 9h30 par vagues de 100 toutes les 5 minutes ... me voici dans la vague 5, donc départ à 9h50.

Le départ commence par une grosse montée en monotrace, parcours très agréable, beau temps, paysage très beau, s'en suit des montées et descentes sur des chemins en cailloux (mais pas des petits graviers, des grosses pierres qui se dérobent sous les pieds, et des descentes où il faut descendre en s'accrochant à ce qu'on peut !)

J'arrive au 1er ravitaillement en 2h17 (16.5km) après avoir traversé les superbes villages de Saint Bonnet du Gard et de Ledenon, je me sens bien... jusqu'au 20eme où là, impossible d'avancer, plus de lucidité, il fait chaud, les successions de côtes et de descentes s'enchainent mais ça ne suit plus ...

A ce moment, un courant d'air passe à côté de moi et j'entends alors une voix qui me dis "allez courage ", c'est Emmanuel Gault, le vainqueur du 70 km qui passe comme un avion ... !

Le prochain ravitaillement est au 30eme, je vais essayer de tenir jusqu'a là et on avisera, je me pose la question d'abandonner car je n'en peux plus, et puis là-bas, je regarde mon téléphone et je vois tous vos messages d'encouragements ainsi que ceux de ma compagne et de ma fille, je me pose une dizaine de minutes, je bois pas mal et j'y retourne, pas moyen que j'arrête maintenant !

Je regarde ma montre, 5h00 de course et 30km... je suis pas arrivé !

Les jambes reviennent un peu, les crampes ne sont pas loin, mais je me dis que je vais courir le maximum, ce sera déjà ça de pris !!

En fait cette course, ce sont les montagnes russes, ça monte et ça descend tout le temps et toujours sur de la caillasse, pas un moment où l'on peut se relâcher !

Le temps d'euphorie tiendra sur 5 km environ et les crampes et les douleurs reviennent ...

je regarde ma monte, 44km et pas l'ombre du jardin de la fontaine à l'horizon ... finalement il arrivera au bout de 45,5 km et évidemment les derniers mètres se feront en courant, bien aidé par le public présent, l'ambiance, la musique etc etc .

Je visais 6h30 au mieux, 7h30 au pire, je finis en 7h30 et 15 secondes !!! Tant pis ! 398ème sur 500 partants (et 54 abandons quand même !)

A l’arrivée, la médaille de Finisher, faite en bois et un bon ravitaillement !

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En conclusion : je ne me suis pas préparé aussi bien que j’aurais dû finalement, le 44 c’était plus judicieux que le 70 (!), la prochaine fois je prendrais un tee-shirt de rechange pour la mi-parcours, ne pas croire open-runner pour les dénivelés et ne pas croire que ça allait être roulant (pour moi en tout cas) car il y a beaucoup de dénivelé !

J’ai décidé qu’il était temps pour mes pompes de trail de prendre leur retraite (en gros dans le garage avec les autres !) car elles sont trop usées, elles l’ont bien méritée !

Enfin, un grand merci pour vos messages qui boostent bien, et en particulier à Tiffany et Marion.

Si vous arrivé au bout de ce compte rendu, félicitations, il a été aussi long à écrire que le temps en course !

@+

Loïc